L’ITALIE EN FORME ET BIEN PRÉSENTE AU 38ème FFM

Le mercredi 13 août 2014

La dolce vita au centre-ville

Montréal, le 13 août 2014 —  Pour sa 38ème édition, le Festival des films du monde présente un bel éventail de la production cinématographique italienne. Cette année, nous avons l’immense plaisir d’accueillir comme président du Jury l’acteur et réalisateur italien Sergio Castellito, rien de moins. C’est un vent de fraîcheur et de passion en direct de Rome qui va souffler sur le cinéma Impérial, en passant par l'Esplanade de la Place des Arts, jusqu'au Quartier Latin ! 

            La 38ème édition du Festival des films du monde comprend 12 films produits ou coproduits par l’Italie. Le grand réalisateur Pupi Avati sera présent parmi nous avec une nombreuse délégation italienne de réalisateurs et de comédiens.

 

En compétition mondiale

UN RAGAZZO D’ORO (A Golden Boy), de Pupi Avati, raconte le parcours de Davide Bias. Dans le passé, son père Ettore était scénariste de films médiocres. Davide, quant à lui, rêve toujours de rédiger un jour quelque chose de vraiment bon. À la mystérieuse mort du père, qui pourrait être un suicide, Davide retourne vivre chez sa mère à Rome. Le plus grand désir du défunt était de se rapprocher de Ludovica (Sharon Stone), une éditrice qui avait l’intention de publier son autobiographie. Cherchant à mieux connaître les motifs de son père, et fasciné par la présence de cette femme séduisante, Davide décide d’écrire en secret le livre à la place de son père.

            LE DERNIER VOEU (Amanet / The Last Wish), de Namik Ajazi, une coproduction italo-albanaise se déroulant à Tirana dans les années 1980. Enver Hoxha souffre de paranoïa depuis qu’il a commencé à se débarrasser de ses plus proches amis. L’un d’eux est Mentor, chef des Services secrets. Se sentant menacé, Mentor s’assure de remettre à son fils Martin des bandes audio lui confiant la vérité la plus atroce sur les crimes perpétrés qui, si dévoilés, changeraient le cours de l’Histoire de l’Albanie. 
            THE WRONG STORY (Una storia sbagliata), de Gianluca Maria Tavarelli, débute en Sicile. Roberto et Stefania s’aiment et décident de se marier. Jusqu’au jour où Roberto, soldat, est envoyé en Irak, où il meurt dans un attentat. Stefania se rend sur place pour essayer de comprendre ce qu’il s’est vraiment passé. Infirmière de métier, elle se joint à une ONG médicale pour enfants qui opère dans le pays, et se présente comme médecin. Son but est de trouver l’assassin de son mari.

 

Section Regards sur les cinémas du monde

THE FIFTH WHEEL (L’ultima ruotta del carro), de Giovanni Veronesi, est une comédie romantique qui nous fait voyager sur quatre décennies avec comme repères, les événements pivots de l’histoire de l’Italie. Ernesto est un homme honnête qui a du cœur et qui s’adapte difficilement au changement. Riche en émotions, ses hauts et ses bas coïncident avec ceux de son pays et sa vie offre une excuse parfaite pour passer du rire aux larmes. Les cinéphiles seront totalement envoûtés par le charme et le sens de l’humour désarmant de ce sympathique protagoniste.
            TIR, d’Alberto Fasulo, une coproduction italo-croate, nous dresse le portrait de Branko, ancien instituteur devenu conducteur de camion pour raisons financières. Mais on se rendra bientôt compte des paradoxes auxquels la vie peut parfois nous confronter. En cherchant à gagner sa vie, Branko passe à côté de la sienne, délaissant ceux qu’il aime pour un emploi dont il se sent de plus en plus prisonnier.

PERFIDIA, de Bonifacio Angius, raconte l’histoire d’un père et d’un fils qui se rapprochent alors qu’il est déjà trop tard. Après la mort de sa femme, Peppino est confronté à un problème majeur : Angelo, son fils de 35 ans qui n’a ni travail ni vie sentimentale, vit encore à la maison.

            LA MAFIA TUE SEULEMENT EN ÉTÉ (La mafia uccide solo d’estate / The Mafia Kills Only in Summer), de Pierfrancesco Diliberto (a.k.a. Pif), nous emmène en Sicile. Le jour où le célèbre Mafioso Vico Cincimino est élu maire de Palerme est aussi le jour qui voit naître Arturo. Et cette coïncidence ne sera pas sans conséquence. À travers l’éducation sentimentale et civique d’Arturo, cette comédie dramatique nous offre un panorama de la Sicile des années 1970 à 1990.
            AND THERE WAS EVENING AND THERE WAS MORNING (E fu sera, e fu mattina), d’Emanuele Caruso, a pour décor le paisible petit village d’Avila. Sur la place principale, tout le monde célèbre le festin de Saint Eurosia, protecteur des récoltes. Mais un événement extraordinaire se produit, qui affectera à jamais la vie de ses habitants…
            LA SCULPTURE (La scultura / The Sculpture), de Mauro John Capece, défend la théorie que l’art qui se prostitue est voué à mourir. Il nous entraîne dans un monde où se côtoient amour, prostitution, et l’état de l’art sculptural en Italie. Sculpteur de talent sans le sou, Moïse décide de sous-louer une chambre à Korinne, une femme  qui travaille comme escorte.

            Le long métrage de Nae Caranfil, CLOSER TO THE MOON, est une coproduction Roumanie, USA, Pologne et Italie et se déroule en 1959. Closer to the Moon raconte le braquage spectaculaire d'une banque à Buccarest. Dans la Roumanie d'après-guerre, c'est un véritable affront pour les autorités. Les cinq braqueurs seront jugés et exécutés malgré qu'ils aient été des héros de la Résistance au cours de la Deuxième Guerre mondiale.         

           

 

Le court-métrage CORAL, de Giacomo Martelli, une coproduction entre l’Italie, Samoa et la Nouvelle-Zélande, nous emmène dans les coraux du Pacifique Sud. De nos jours, tandis qu’il pêche dans un lagon corallien interdit, un jeune père Samoan fait une découverte choquante. Les conséquences seront déterminées par la lutte entre sa conscience et sa lâcheté.

 

Et enfin, dans la section Documentaires du monde, et en première canadienne :
HAPPY TO BE DIFFERENT (Felice chi è diverso), de Gianni Amelio, nous emmène dans un panorama historique sur plusieurs décennies. Ce documentaire nous présente le mouvement homosexuel en Italie, de l'époque fasciste de la Deuxième Guerre mondiale à aujourd'hui.

            Parmi toutes ces œuvres, nous avons l’honneur de présenter en première mondiale les films Un ragazzo d’oro, La scultura, Coral, et Una storia sbagliata.

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            Le Festival des Films du Monde rend la culture cinématographique accessible au plus grand nombre. Des carnets de billets et des billets individuels seront en vente du 16 au 21 août, de midi à 19h, au Cinéma Impérial et au Cinéma du Quartier Latin.  De plus, les spectateurs pourront se procurer leurs billets sur le Réseau Admission à partir du 22 août.

 

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Information :  Lison Lescarbeau

                     [email protected]

                     514 526-5046


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